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Mon corps, une enveloppe si précieuse

Plus qu’un moyen de transport, notre corps est notre identité physique. Il contient nos organes et révèle notre état intérieur ainsi que notre rapport avec l’extérieur.

Notre rapport au corps a beaucoup évolué ces dernières années. Nous pouvons observer l’offre en massages, la création de nombreux Spas et thalassothérapies, ainsi que les centres d’esthétisme de ces dernières décennies.

Je ne me rappelle pas que ma grand-mère (aujourd’hui âgée de 94 ans) aie donné autant d’importance à son corps malgré le fait qu’elle aie été coquette.


En effet, nous prenons ponctuellement beaucoup plus soin de lui qu’auparavant, mais de quelle manière? est-ce dans l’urgence lorsqu’il crie au secours? est-ce parce que cela est à la mode? ou encore pour se donner bonne conscience? Savons-nous réellement donner sa juste place au corps que nous habitons 24h/24h


Il est clair que le corps cherche régulièrement à entrer en contact avec notre conscience. Comment se manifeste-t-il? lorsqu’il est en déséquilibre, des tensions ou des douleurs peuvent apparaître. La fatigue sera révélatrice d’un problème de régénération par exemple. Des maux de tête parleront d’un problème de digestion ou de stress émotionnel. Il existe autant de signaux et d’interprétations que d’individus, puisque nous sommes uniques avec un besoin d’équilibre qui nous est propre en fonction de notre génétique, notre biologie et de notre histoire.


Plus nous ferons la sourde oreille à ces signaux, plus ils se feront bruyants, allant d’un signal banal à des manifestations et des cassures violentes. Certains diront: « comment n’ai-je rien vu venir? »

Mais comment fait-on si l’on n’a jamais appris à écouter cette voix?


Les enfants sont les premiers révélateurs de ces signaux. Ils disent: « je n’ai plus faim, j’ai mal au ventre », ou encore s’endorment spontanément lorsqu’ils en ont besoin. Puis nous pouvons entendre l’adulte: « Tu finis ton assiette, ton mal de ventre va passer, debout ce n’est plus l’heure de dormir ». L’apprentissage se fait alors dans le rejet de cette voix qui nous murmure nos besoins physiologiques. Ceux-ci sont totalement liés à notre bon fonctionnement d’une part, de notre monde émotionnel d’une autre part, et se manifestent afin de préserver notre santé.

Imaginez que vous ne teniez pas compte du signal de votre voiture vous indiquant qu’il vous reste pour 50 km d’essence. Puis dans un second temps, que vous ignoriez l’alarme suivante des 5 km restants. La voiture va alors tomber en panne d’essence et va s’arrêter. Notre corps physique fonctionne de la même manière.


Nous avons un temps de vie limité et maintenir notre corps physique en homéostasie permet à nos cellules de vieillir à leur rythme. Si l’on use notre biologie avec force, notre corps deviendra alors le révélateur d’un organisme précocement abîmé au-delà de la nature du temps.


Notre identité physique permet également de nous différencier des autres, de l’extérieur. Selon comment nous nous considérons et nous apprécions, nous projetons ceci dans nos relations qui nous le rendent bien. En effet, je parle ici de l’effet miroir qui me restitue immédiatement grâce à mes relations sociales, professionnelles ou amoureuses ma façon de me percevoir et de m’aimer.

Si je ne me respecte pas, si je n’ai pas de limite pour moi, si je ne m’aime pas tel que je suis, comment pourrai-je alors nourrir des relations respectueuses et aimantes? Comment pourrai-je rester centré(e) sur mes besoins et ne pas être influencé(e) par l’extérieur? Que ce soit par le regard ou le jugement des autres, que ce soit par un besoin infini d’être aimé(e), je serai dépendant(e) de mon environnement concernant des besoins qui, sur le long terme, ne peuvent être satisfaits que par moi.


Vous l’aurez compris, tout est relié. Notre corps physique, émotionnel et spirituel forme un tout. Si mon état d’esprit est négatif et que je n’ai pas confiance en mon environnement, mon corps physique risque très rapidement de se manifester. Le plus difficile reste à comprendre ce qu’il nous communique et comment y répondre.


Mon expérience me montre que la majorité des déséquilibres arrivent lorsque l’on est déraciné, c’est-à-dire déconnecté de soi dans des situations de grands stress, peurs, ou des traumatismes qui ébranlent le système pendant une période prolongée ou très intense. Le système immunitaire est alors fortement sollicité, et pour pallier dans la durée à cet état, il y a une succession d’adaptations qui vont se faire. La médecine chinoise et ayurvédique l’expliquent entre autre très bien.

La méditation, testée et approuvée par les scientifiques, permet de nous relier à ces différents plans, d’apprendre à écouter notre voix et de révéler des réponses adaptées. L’acupuncture, l’ostéopathie, les massages thérapeutiques, l’hypnose, l’usage des plantes et encore bien d’autres choses permettent de maintenir ou rétablir un équilibre.


En cette période difficile, il est d’autant plus important de s’écouter et de privilégier son équilibre. Prenez soin de vous et de votre entourage.


Samantha Dubois

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